LEVALET Camille Charles Albert, est né à Saint Bômer au village de Platier, le 13aout 1867, du mariage de Levalet Nicolas François et de Maunoury Rose Euphrasie. Lorsqu’il est appelé à l’armée avec la classe 1887, il exerce la profession d’employé de commerce à Flers. Il se marie le 29/08/1901 à Boisguillaume avec Cantrelle Claire Mathilde, elle décède le 06/03/1903, de cette union naît un enfant (Camille François né en 1902 qui se marie avec Rohaut Marie-Antoinette le couple aura 7 enfants). Camille se remarie à Paris le 10/07/1914 avec Baurel Marthe Marie, Camille décédera à Saint Germain en Laye le 18/02/1952 à l’âge de 84 ans. Après la guerre il travaille au Consortium national pour l’industrie et le commerce, rue d’Anjou Paris
Sur sa fiche militaire il a le signalement suivant, taille 1.67m, cheveux et sourcils châtains, yeux châtains clair, front haut, nez pointu, menton à fossette, visage ovale, degré d’instruction 3 (sait lire et écrire et compter)
Notes sur la famille Levalet :
Son père était propriétaire, tisserand. Son grand père, Nicolas, était meunier au moulin de Platier il s’était marié avec Chedeville Jeanne, (famille Chedeville de la Veillardiére) meunière au Moulin de la Nocherie. A la mort de ce dernier, en 1845 le moulin est passé dans la famille Chatel, qui l’a tenu jusque dans les années 1950 à 1960.
La famille Levalet était présente dans ce moulin depuis le 17 éme siècle. Tous les Levallet de Saint Bômer sont issu du mariage Levalet Ambroise avec Chateil Marie tout les deux décédés en 1729 et 1738. Nous trouvons aussi à la Haute Chapelle en 1729, un Levalet, meunier au moulin de Gruget.
Détail des services et mutations
Appelé sous les drapeaux le 10 septembre 1888, immatriculé sous le n°5394, passé soldat de 2éme classe le même jour.
A suivi du 01/02/ 1889 au 11/07 le cours de l’école de gymnastique à Joinville le Pont, reçu 26éme sur 265.
Nommé caporal le 01/08/1889. Passé au cadre de l’école de gymnastique le 02/09/1889 comme caporal moniteur de gymnastique à l’école spéciale de St Cyr, a reçu le 15/10/1889 le diplôme de maitre de gymnastique, sergent moniteur de gymnastique le 06/02/1890.
Engagé pour 5 ans dans l’armée le 19/09/1890, admis à suivre les cours de l’école spéciale militaire de St Maixent.
Passé au 103éme régiment d’infanterie le 04/03/1893.
Nommé sous lieutenant au 3éme bataillon d’infanterie légère d’Afrique le 01/04/1894.
Nommé lieutenant de 2éme classe le 01 avril 1896
Passé au 119éme régiment d’infanterie le 18 mai 1898.
Nommé lieutenant de 1er classe le 01octobre 1900
Passé au 120éme régiment d’infanterie le 25 juillet 1908
Capitaine trésorier le 23 juin 1908
Capitaine au 33éme régiment d’infanterie le 10 mars 1916.
Capitaine trésorier au 61éme régiment d’infanterie.
CAMPAGNES
Campagne de Tunisie du 1ér avril 1894 au 8 juin 1898
Campagne contre l’Allemagne 2 aout 1914 blessé en 1916 ne reprend pas le combat, rayé des cadres le 13 mai 1920.
BLESSURES
Le 2 octobre 1895, a été atteint de bronchite, accompagnée de fièvre vive et de courbatures générale, cette bronchite était localisée principalement au côté droit et accompagnée d’hémoptysies peu abondantes, mais répétées, au cours de manœuvres à Ain-Kirma (Algérie).
Blessé le 26 juin 1916 au secteur de Vendresse. « Plaies multiples à la face, de la cuisse et du bras gauche, fracture du maxillaire inférieur, perforation du tympan, perte de l’œil gauche (énucléation) »
CITATIONS
Citation du 5 juillet 1916, « Remarqué depuis son arrivée au front par d’exceptionnelles qualité d’énergie, de sang froid et de courage. A été grièvement blessé dans la tranchée en dirigeant personnellement d’importants travaux de défense »
DECORATIONS
Autorisé par décret du 16 novembre 1901 à porter la décoration de 3éme classe (officier) de
Nichan Iftikarqui qui lui a été conférée par le Bey de Tunis
Nommé Chevalier de la Légion d’Honneur le 12 juillet 1910
Nommé Officier de la Légion d’Honneur le 7 avril 1918,
Croix de Guerre avec Palmes le 05 juin 1918 par la citation suivante «Brillant Officier qui s’est fait remarqué depuis son arrivée au front par d’exceptionnelles qualité d’énergie, de sang froid et de courage. A été grièvement blessé dans la tranchée en dirigeant personnellement d’importants travaux de défense »
Après toutes ces péripéties, le 6 janvier 1922, il est proposé par commission de réforme à recevoir une pension d’invalidité de 90% !!!
Hier,la vie de la commune
de St Bômer les Forges 61700 Relevés de Jean Claude Margerie