Né le 27 janvier 1882 au village des Clos à Saint Bômer les Forges, ou ses parents sont agriculteurs, il décède le 02/01/1973 à Loudéac.

Cette famille Nobis est présente sur les registres de St Bômer depuis le début des années 1700, en 1753 Nobis Marin décède à la Fauderie, vers 1780 Nobis Michel est fermier à la Bérardiére, début 1800, Nobis Charles, un ancêtre est déjà propriétaire de la ferme des Clos.

Son grand père Charles François fait union avec Morieux Anne Françoise fille du Maire de St Clair.  Le père de Charles, Eugène François Charles achète la ferme du Val Blondel en 1882 au Docteur Desvaucelles « Chedeville Desvaucelles ».

De ses parents  Nobis Eugene François  et Vente Marie Zelie , En 1883 est née en plus de  Charles,   une fille, Renée Jeanne qui se marie avec Houlette Robert Léon du Merlerault.

Il fait ses études au grand séminaire de Sées en compagnie de Jouaux (abbé) qui fut curé de St Bômer et de Prodhomme Jean

Licencié en droit,

 

 Il est avocat stagiaire au barreau de Paris de mars 1910 à décembre 1911 période ou il démissionne.

 

En 1910, il est élu maire de Saint Bomer les Forges, jusqu’à sa démission en 1914

           Ensuite il est avoué prés de la cour d’appel de Caen, domicilié 27, rue St Sauveur,  jusqu'à son appel sous les drapeaux  le 3 aout 1914 puis à nouveau de 1919 à 1926.

Il se marie au retour de la guerre  avec Chanu Geneviève de cette union naissent deux enfants, Jacques né le 20/02/1921 à Caen il décède le 17/01/1985 à Caen, une fille nait aussi de cette union, elle sera médecin, elle décède le 23/05/2006 à St Cyr sur Loire 37

Geneviève Chanu décède dans un accident de la circulation en 1944 ou 1945 avec un véhicule militaire (pas trouvé l’endroit de naissance, mariage, décès)

  Le 18 juin 1926 il est nommé avocat-défenseur prés de la cour d’appel et les tribunaux de l’Afrique occidentale Française avec résidence à Bamako.

En 1939, il rentre en France pour 8 mois, il semble rester sur le sol national dans la région d’Argentan, pendant la guerre, en 1944 il revient à Saint Bômer

 

Sa vie politique, Charles Nobis, maire

Le 17/09/1910

Démission du maire Mr Nobis Henri, suite à différents avec ses conseillers voir journal ouest France du 21/06/1914

Le 16/10/1910

 Élection du maire, Mr Nobis Charles est élu maire, à cette date il est le plus jeune maire de France

Le 19/05/1912

Elections municipales :  Mr Nobis Charles est réélu maire

Le 8 septembre 1912, il inaugure le monument aux morts de la guerre de 1870 qu’il avait décidé de faire élever.

 

 

 

Le 05/07/1914,

Suite à démission du maire,

Mr Nobis Charles

Election d’un nouveau maire,

Mr Nobis Henri est élu, il refuse la fonction

 

Le 13/07/1914,

Nouveau tour de scrutin pour élire un maire, Mr Nobis Henri est élu, il refuse la fonction.

Mr Hochet Victor 1er adjoint assure la fonction de maire

 

Le 17/11/1914,

Mr Hochet Victor est rappelé au service des armées

Mr Nobis Henri assure la fonction de maire pendant l’absence de Mr Hochet

 

La guerre 1914-1918

Le 28 juillet 1914, assassinat de L’archiduc François-Ferdinand   à Sarajevo

Le 01 aout la France mobilise ses troupes

 

Le 03 aout 1914 déclaration de guerre à la France par l’Allemagne

Le 3 aout Charles Nobis est rappelé à l’activité militaire,   il fait campagne contre l’Allemagne du 3 aout 1914 au 22 mai 1919 en Macédoine dans l’armée d’orient ( AFO) dans le 57éme régiment comme infirmier.

En février 1945 , suite à la démission du maire, M’ Roulleaux Dugage, en octobre 1944, Charles Nobis est élu adjoint

En mai 1945, lors de nouvelles élections demandées par la préfecture, Charles Nobis n’est pas réélu.

Dans les années 1950 à 1965 il sera de nouveau présent lors des élections municipales , il aura alors l’occasion de distribuer des tracts notamment contre la mise en place d’un réseau d’eau potable dans le village des Forges et au Bourg. Son opposition était surtout motivée par le fait que les captages d’eau et la station de pompage se trouvaient dans un de ses champs.

Cela finira en 1963 par l’expropriation du terrain.

voir les tracts électoraux dans l'index St Bomer, souvenirs d'élections

 

 

 

 

Démission de Charles NOBIS

 

Le 21/06/1914

  (Démission du maire de St Bômer suite à différents avec le conseil municipal) voir en pièces  jointes les tracts envoyés

 

Article sur ouest France du 21/06/1914 et le  journal de Flers 29/06/1914

 

 

Charles NOBIS, avocat

           Licencié en droit,

Il est avocat stagiaire au barreau de Paris de mars 1910 à décembre 1911 période ou il démissionne.

          Ensuite il est avoué prés de la cour d’appel de Caen, 27, rue St Sauveur,  jusqu'à son appel sous les drapeaux  le 3 aout 1914 à 1918 il est à nouveau  avocat à  Caen de 1919 à 1926.

Le 18 juin 1926 il est nommé avocat-défenseur prés de la cour d’appel et les tribunaux de l’Afrique occidentale Française avec résidence à Bamako..

En 1939, il rentre en France, il doit alors séjourner dans la région de Argentan, en 1944 il est revenu à Saint Bômer.

 

Annales Coloniales présence du 18 juin 1926 au 1er mars 1939

 

 

 

 

Charles NOBIS, poète

 

          Dés 1910, Charles Nobis publie des poèmes et aussi une chanson, la plupart paraissent sur les premières revues du Pays Bas Normand dont il est un des premiers sociétaire.

Quelques uns de ses poèmes:

 

SILÉNE

                                                                                         A Celui qui rencontra Cybéle

                                                                                      Aux bords de la rivière d'Orne

                                                               

 

 Fuyant les champs d’Hellène

Et ses plants d’oliviers

J’ai rencontré Cyclène

Assis sous mes pommiers.

 

Par Bacchus, à la tienne

Trainant chez mes fermiers

Il avait bu, Mordienne!

Comme vingt Templiers.

 

Mon doux ivrogne, Hilare.

Pinçait de la guitare

En clignotant des yeux.

 

«  Que fais-tu là, Bonhomme? »

__ « Je viens croquer la pomme »

Dit le bouffon des dieux.

 

                                                                                         Charles NOBIS

 

 

 

 

 

 

 

 


à Madame Henri Lehugeur

         
J'entends le bois qui craque où chantaient les feuilles  et le deuil des longs soirs a pris nos firmaments
Ernest Millet, Les Cendres

Au front du bois qui tonne
Je revois, solennel
Dans l'or d'un soir d'automne
Se dresser ton Castel.

C'est à l'heure où les fées
Allument les follets,
Gentiment attifées
De voiles violets.

Sous le maigre feuillage
Des grands hêtres chagrins
Les Sylphes en voyage
Passent en pèlerins.

Muguets, roses, pervenches,
Souris, s'en sont allés
Les oiseaux dans les branches
Pleurent inconsolés.

Avec les feuilles mortes
Qu'il dépose à ton seuil
L'aquilon bat les portes
De ton logis en deuil.

Mais pour peu que la vue
S'empourpre à l'horizon
Les taillis, l'avenue
Le jardin, la maison

Tout s'anime et s'éveille
Il suffit que le
soir,
Un instant ensoleille
Les toits de ton manoir.

 

 Charles Nobis,

Le Val, 7 novembre 1910

 


SENTIERS FLEURIS

 

 Les beaux jours sont un leurre,

Eclatant reposoir

Qui s’estompe avec l’heure

Comme un lointain espoir.

 

Personne qui ne pleure

Sa chimère à l’œil noir,

Et, tel que l’aube effleure

Déjà rêve du soir.

 

Un mur d’ombre se dresse

Que l’humaine détresse

N’aura jamais conquis.

 

Combien, dignes d’envie

N’ont connu de la vie

Que les sentiers fleuris! 

                                                                                                      Charles Nobis

 

Tout n’est pas rose dans la vie

Mais tout n’est pas triste non plus;

Pourquoi, diantre, sécher d’envie

Quand on usa de superflus ?

 

J’ai connu l’amour de Sylvie,

Goûté des plats de Lucullus

Et la roue que j’ai suivie

Ne court pas qu’entre des talus.

 

J’ai vu des mondes sans pareils:

Hellade blonde, Afrique noire,

Les rayon vert sous deux soleils.

 

Le soir tombe, je me vieillis

Mais du cidre et pour le boire

Un couple de bons vieux amis.

 

Autres Poémes parus:

Splenn

 

Sport Gothique

 

Tétralogie sur les paradis

 

Les Jardins du Prophète

 

Le Vase Gaulois

 

Le Coin des Poètes ( Rétrospective)

 

Nous n’irons plus au Bois

 

Roses de Noël

 

La Pomme (chanson normande

 

L’Aube Enchantée, un acte en vers

 

 

  

 


Charles NOBIS, militaire, 

 

 

Appelé pour  la préparation militaire par le bureau de recrutement d’Argentan en 1902, inscrit sous le N°1208 de la classe de 1902.

Ajourné en 1903 et 1904. bon en 1905, appelé en activité au 104 éme régiment d’infanterie le 8 /10/1905, soldat de 2éme classe sous le n° 6869.

Caporal le 18 septembre 1906 et envoyé en congé avec certificat de bonne conduite.

Passé dans la réserve le 1er octobre 1906

Nommé sergent le 3 avril 1907

Rappelé à l’activité le 3 aout 1914

 

Le 27 février 1915 il est classé dans le service auxiliaire suite à problèmes de santé.

Le 9 mai 1915 passé à la 4éme section d’infirmiers

Campagne contre l’Allemagne du 4 aout 1914 au 22 mai 1919.

 

Sur son livret militaire il n’est rien noté sur la campagne d’Orient

 

Nota: il a été difficile avec précision de faire le parcours militaire dans les Balkans de Charles Nobis, dans son livre les dates ainsi que les noms de bateaux sont partiels. Le parcours présenté a été réalisé en faisant des regroupements entre le livre  et journaux de marche du régiment.

 

 

 

Le vaisseau hôpital le Tchad appareille de Toulon le 22 décembre 1915. pour Salonique ou Charles Nobis retrouve son régiment le 57éme.

 

          Le groupement chirurgical mobile commandé par le docteur Lefillatre, quitte Salonique le 13 octobre 1916 pour s’installer à Florina le 15 du même mois.

 

Le 15 janvier 1917, il est toujours à Florina, ce jour la dans son livre   il relate l’incendie de l’hôpital Grec, incendie également indiqué dans le journal de marche du régiment.

 

Le 11 juin 1917, il traverse la Grèce d’est en ouest pour rejoindre Itéa dans le golfe de Corinthe et embarquer sur le croiseur, cuirassé le  Guichen?? Et ensuite débarquer au port de Tarente (Italie) et rentrer à Marseille par le train. Son livret militaire ne nous indique pas ou il passe la fin de la guerre.

 

 

 

 


Charles NOBIS, auteur,

 

La grande guerre, il la passera en Orient dans la région de Florina en Macédoine.

          A son retour il fera paraitre une livre « Lettre de Macédoine » qui relatera la vie dans les Balkans. Nous y trouvons peu de chose sur sa vie de militaire ou il sera infirmier dans l’ambulance (hôpital de campagne) de Florina. En consultant son livre et le livre de marche de son régiment nous retrouvons des similitudes avec le livre, notamment sur les attaques et les commandants, dont Lefillatre.

 

Ambulance de campagne à FLORINA

 

 

1919, Lettres de Macédoine

 

 Extrait:

Florina! Florina! « Cité des Fleurs »! Verbe sonore, lumineux et Diaphane ou semble résonner les milles clochettes qui, gaiement, tintinnabulent, de l’aube au soir, au cou de tes troupeaux. Toi que je  m’étais imaginée si blanche au milieu des touffes de lilas et d’ aubépines, je te trouve plus vieille, plus ridée et plus pauvre que le plus misérable des mendiants de Soloun.

 

Avec ses amis  G.HUBERT et A.PAILLETTE

Charles NOBIS fait paraitre en 1946 une étude historique sur

 

le

CHÂTEAU DU DIABLE

 

 

1950, édition de LA SATIRE MAL NIPPÉE

 

Dans ce livre Charles Nobis

se prête à une caricature des habitants du Domfrontais

 

 

HONNI SOIT

QUI MAL Y

P E N S E

Devise Anglaise de l’Ordre de la Jarretière

 

 

La légende du Passais

 

 


Charles NOBIS en archéologie

 

Charles Nobis avec l’abbé Hamard de Chanu et Gabriel Hubert de Domfront, fera des recherches aux dolmens   de Saint Bômer situés au Creux, à la Megraire et à la Godefrére.

Les comptes rendu de ces recherches paraitrons dans la revue « le pays Bas-Normand » ainsi que dans la revue de la société préhistorique  française.

Quelques pages de ses recherches:

 

 




Contemporain et aussi membre du « pays bas-normand » auprés de Charles Nobis nous trouvons L’abbé Mauviel, vicaire de Saint Bômer. Alors que sur le terrain paroissial ils se combattent, au sien de la revue ils collaborent.

L’Abbé Mauviel fera paraitre des poésies sur les mêmes thèmes que ceux choisis par Charles Nobis.

En voila, deux parues sur la revue: « le pays bas-normand »