Petite histoire  du Moulin de Cornet

 

         Le moulin de Cornet  tombé dans l’oubli ainsi que son village voisin  de la Cosniére.

 

       

 

 

Sur le cadastre de 1825, nous trouvons ces deux villages, au bout du chemin de la Guicherie, du moulin il reste une construction qui a été refaite sur les ruines du moulin, le village de la Cosniére lui a disparu.

 

 

 

Sur ce plan de 1825 nous pouvons voir la pièce de retenue d’eau située prés du village de la Hardonniére,  ainsi que le bief qui alimentait le moulin. Ce bief et la digue de la retenue sont encore visibles il était positionné sur partie la plus haute des prés soit environ la ligne 200 sur le deuxième plan, ou nous voyons  que le ruisseau « le Bresis » a repris son parcours en étant déplacé vers le fond des prés et rejoindre la Halouze

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Note: le ruisseau le Bresis prend sa source au Val Blondel ou il y a les captage d’eau pour la commune.

 

 

 


Ancien Bief                                                   Carte actuelle

 

 

Historique des propriétaires  du moulin:

 

           En 1825, sur le cadastre le propriétaire est Mr De Caen Robert Jacques , huissier de justice au Pont de Caen!! Qui selon toute vraisemblance a hérité du moulin par son épouse, Agathe Remon des Landes.

           Le mère de Agathe Remon, Marie-Anne Henriette De Roussel,  mariée à Guillaume Remon , maitre arpenteur, était la fille de Jean Henri De Roussel de la Prairie, notaire Royal qui habitait à Launay Roussel.

Le frére de Agathe Remon était Remon Victor Urbain (baron), maréchal de l’empire don le nom est gravé sur la coupole de l’arc de triomphe.

La propriété située dans le secteur C dit de Mécurel, comprend le pré de l’étang n° 196, la retenue d’eau n° 198, la parcelle au dessus n°199 , le moulin  parcelle et construction n° 138 et la parcelle n° 139 en dessous du moulin.

La ferme de la Hardonniére est alors la propriété de Mr Barberé de St Julien du Terroux, ancien seigneur de Jumilly.

En 1850,  les biens passe par héritage a Clarisse  De Caen mariée avec Bigeon Nicolas , huissier de justice à Domfront. Puis à leur fils Aristide Bigeon.

En 1863 le moulin passe à François Ballon, meunier à la Chapelle au Moine lieu dit la Noire Forge . Nous le retrouverons comme meunier à Cornet

En 1866, l’étang et la parcelle attenante sont vendus François Furon des Valettes

En 1873, le moulin et la parcelle attenante sont vendus aux fréres Morin François et Isidore meuniers à la Bunéche  en Saint Clair de Halouze, moulin situé sur la Halouze prés de Mécurel.

En 1901, le moulin est la propriété de Lucas Pierre Vve née Morin Marie Octavie à la Crétine au Chatellier,  héritière par ses parents,  le moulin est noté en ruine en 1904.

En 1915, il devient la propriété de Papouin François, fermier à la Nocherie. Puis en 1925 à son fils Fernand

En 1943, la maison  est notée sur la parcelle 138 probablement  reconstruite sur les ruines du moulin

 

En 1954 sa veuve et ses héritiers puis les propriétaires actuels


Une meule, reste du Moulin                    Et le passage d’eau ou était la roue

 


LES MEUNIERS

Liste faite à partir des recensements de St Bômer et St Clair, et de recherches en généalogie sur les familles de Saint Bômer

 

           1846  Vivier Jacques originaire de Lonlay et  marié à St Bômer avec  Duval Françoise, en 1838 sur son acte de mariage il est noté, veuf deux fois et meunier, habitant dans la commune, il devait donc déjà être meunier en 1838 au moulin de Cornet. En 1832 il est a la Lande Patry année ou sa deuxième épouse décède.

1851  Garnier François originaire de Beauchêne marié à Domfront en 1844 avec Buffard Virginie, Domicilié à la Carneille en 1844.

1856  Perrine Pierre Victor originaire de Messei marié à la Ferrière aux Etang en 1856 avec  Desvoies Marie, sur son acte de mariage il est noté: garçon meunier, habitant depuis quelques jours à St Bômer. Le couple sera en 1868  à Colombes (hauts de seine) puis à Mitry Mory (seine et marne).

1861  Buffard  André Nestor, originaire de Lonlay marié à Torchamp en 1852 avec Rémon Aimée. Sur l’acte de mariage il est noté habitant au pont de Caen chez son père Etienne qui y est meunier.

1863 achat du moulin par Ballon François marié avec Baglin Anne, il est alors meunier à la Chapelle au moine à la Noire Forge.

1866  Ballon François et son épouse ainsi que son fils Jules agé de 17 ans

1872  le moulin est inhabité

1873  le moulin est acheté par Morin François et Théophile Isidore

1876  Morin Théophile Isidore, célibataire

1881  Morin  Théophile Isidore

1886  Morin Théophile Isidore, le dernier meunier, Théophile Isidore Morin a arrêté l’activité du moulin vers 1886 , à cette date il est domicilié à la Bunêche à Saint Clair, ou il  est meunier avec son frère,  il y décède en 1902.

    La famille Morin, était meuniers au moulin de la Bunêche à Saint Clair depuis 1812 , famille de meuniers , un ancêtre était meunier au moulin de Hariel au Château de Flers.

Le moulin de la Bunêche était important en 1872,  en plus du propriétaire Jean Baptiste il y avait son fils Victor François son frère Pierre et quatre domestiques qui y travaillaient

1891 il n’y a plus de meunier habitant, le résidant est  Jouin Jean Baptiste marié Mustiére Victorine

1896 le moulin est inhabité, Jouin Jean Baptiste est  alors agriculteur et est  domicilié au Val Bouc ou il décède en 1903.