Jumilly, le Château du Diable

Le château du Diable

 

      Les derniers propriétaires ont été Mr Barbere (et ses descendants) seigneur de la Bermondiere à st Julien du Terroux 53

         Sa fille se marie avec le baron de Kaerbout famille noble de Bretagne de la région de Nantes qui en devient propriétaire  en 1852 au décès de Barbere  André Marie Sebastien, le couple a deux filles une se marie avec du Plessis d’Argentré Fréderic qui hérite de la Bermondiere, l’autre fille se marie avec de Poulpiquet  Marie Adolphe (vicomte de Halgouet)  originaire de Guegon 56 au château de Treganteur, il hérite du domaine de Jumilly. Les terres seront vendues au fil des années  la dernière la ferme des Bruyéres fut vendue dans les années 1970

 

 

 Le château du diable en 1829

 

 

 

      Mr Barberé, avait acheté le domaine de la Bermondiére au décès de Mr Reaumur (scientifique) en 1757

Il achète le domaine de Jumilly en 1763 au prix de 105000 livres, le domaine avait été mis en régie et vendu, pour créances au roi.

 

     À la révolution ses biens ne furent pas saisis, ayant pu prouvé l’achat des domaines, les droits et servitudes avaient été abolis

 

        Le château, resté à l’abandon pendant la  révolution il fut saccagé par des pillards ensuite il servit de carrière pour le château de la Bermondiére et pour les maisons de ses domaines. On retrouve ces pierres dans les fermes alentour et surtout dans la maison de la ferme du bourg dont une grande cheminée avec un blason.

         La grille fut emmenée au château de la Bermondiere, qui fut détruit en 1944 par les bombardement, reconstruit depuis il n’y a maintenant plus de trace de Jumilly.

 

 

        Mr Barberé  reprit le balson des Jumilly  avec  3 fleurs de trèfles ou synopes qui ressemble au Blason des De Roussel de St Bômer qui avait eu alliance avec le domaine de Jumilly le cœur central a été remplacé par un étoile

Blason des Barberé et famille de Roussel

gravure représentant le château en 1829

une partie de la généalogie des Barberé

      Le  jusqu’en 1601 les seigneurs était  les de Saint-Bômer qui étaient propriétaires du fief de St Bômer et de Jumilly et de la Carneille. Gabriel de Saint-Bômer fut condamné au bannissement en 1601, pour forfaiture.

     En 1602, la seigneurerie de Saint Bômer passe aux Barré, en 1623 Jeanne Barré sœur de Henry Barré, seigneur de Jumilly se marie avec Michel de Roussel de la Bérardiére.

 

    Henry II de Jumilly épousa en 1651 Marie Anne des Moulins qui apporta en dot le Val (Blondel) et la petite ferme du Bourg, du couple naît deux enfants, François né en 1652 , mort jeune, et Henry III Claude né en  1653, capitaine de cavalerie, décédé sans postérité à Couptrain en 1680.

Henry II légua une somme de 4000 livres , destinée à des sœur de la charité, qui soigneraient ,  les malades et pauvres de Saint Bômer et Domfront

    Son fils Henry III, laissa par testament, de quoi établir deux écoles gratuites pour les petites filles de Domfront et de Saint Bômer, ces deux paroisses en possédant déjà pour les garçons, grâce aux dons de la famille.

  Ces deux legs furent exécutés par Marie Anne des Moulins. Par acte notarié du 20 octobre 1691, elle fonda deux écoles de filles : une à Domfront, l’autre à Saint Bômer, pour subvenir à leur entretien, elle abandonna ses revenus du Val Blondel et de la petite ferme du Bourg. Ces écoles travaillaient en alternance deux ans à Domfront puis deux ans à Saint Bômer.

  Les biens de Henri-Claude de Jumilly furent partagés, entre ses cousins, Jumilly échut à Julien Pitard, sieur de St Jean, l’historien de Domfront et Mortain

    En 1683, Julien Pitard fieffa Jumilly à Siméon de Ponthaut, écuyer, sieur de Vilaine, conseiller et procureur du Roi à Domfront.

     Le domaine passe ensuite à Christophe Alexandre, sieur de la Rivière, trésorier de France au bureau d’Alençon.

  Mr de la Rivière décède en 1729, chargé de dettes et ne pouvant faire face à ses créanciers, entre autre l’état dont il avait soulagé les coffres.

  La légende dit qu’il ne serait pas mort mais qu’il se serait expatrié. Dans le cercueil on aurait placé un tronc d’arbre. Les porteurs se seraient aperçu du subterfuge. Le prétendu mort, mal calé, vacillant  dans le cercueil avait une sonorité des plus bizarre. Le témoignage en été rapporté début 1900 par les descendants d’un des porteurs. Mr Jean Hamard  de l’Auvraire tenait cela de son grand père qui l’avait entendu de son grand père!!!

L’acte de décès peu aussi nous faire avoir un doute, il n’y est pas question de corps du défunt vu par le curé comme cela est sur les autres actes de l’époque

  Une autre source peu accréditer cette histoire, d’après Charles Nobis dans son livre de l’histoire de Jumilly, L’abbé Corbiere curé de St Bômer  de 1861 à 1893, aurait reçu un courrier de provenance de la Martinique signé Mr de la Riviere, ou il lui est demandé ce qu’est devenu le domaine de Jumilly.

 

 

      Mme Des Moulins était de la famille de Mme de la Pelletrie de Tourouvre , qui a été une des premières fondatrices des colonies au Canada.

 

 

Inhumation de Mr De la Riviére seigneur de Jumilly

Blason des Kaerbout et des Poulpiquet de Halgouet

le Chateau de Tréganteur (Guégon 56)

Le chateau de la Bermondiére, avant 1944,  St Julien du Terroux 53

et actuellement

 

 

peinture de la Bermondiére côté riviere

dans l'église de St Julien du Terroux , la plaque en l'honneur de Mr  de Reaumur

Histoires des Chateaux de la famille Barberé

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